C'est seule dans la nuit
que j'ai ce ressenti.
Autour de moi tout s'assombrit,
je distingue du fond de mon lit,
ces âmes errantes et flottantes
qui se nourrissent de mes ennuis.
En chuchotant ou en pleurant
c'est mon esprit qui les entends.
Je ferme les yeux pour dire adieu
mais ces spectres si nombreux,
passent ma barrières de lumière
et ce sont des âmes meurtrières
qui fuient mes pleurs et mes prières.
Je cherche ta main comme une abime
comme ma source de répits;
c'est seulement unanime
qu'ils redeviendront poussières éphémères;
nous ouvriront leur cimetières
pour les guider vers la lumière...